L’Alliance de l’Espérance a participé à l’élaboration du dernier rapport d’enquête mené par l’Observatoire Nationale de la Délinquance et des Réponses Pénales (ONDRP) et la Mission Interministérielle pour la Protection des Femmes contre les Violences et la lutte contre la traite des êtres humains (MIPROF).
Les données de l’enquête ont été récoltées auprès de 37 associations françaises qui ont accompagnées un peu plus de 2500 victimes de traite des êtres humains (TEH) en 2019.
En 2019, 82% des victimes de TEH accompagnées étaient des femmes.
Sur l’ensemble du panel, 75 % des personnes ont été victimes d’exploitation sexuelle.
74% d’entre elles viennent d’Afrique , 10% d’Europe dont 3% de France. Le rapport met en exergue l’augmentation de la représentation des françaises mineures ainsi que des transgenres.
Les femmes originaires du Nigéria et de la Guinée Equatoriale sont majoritaires, suivie des Roumaines, des Marocaines et des Algériennes.
Nul doute que les chiffres de 2020 se verront impactés par la situation sanitaire liée au COVID-19. Néanmoins, les victimes sont toujours très nombreuses et les premières informations dont nous disposons nous laissent supposer que, faute de pouvoir se rendre dans les rues, les personnes en situation de prostitution se sont rabattues sur Internet.